Je tente de percer la surface et les limites des images pour être confrontée à la porosité intrinsèque du cadre, du monde.
 Cette relation à la photographie et à l’image prend corps dans l’intervention manuelle et physique, car je considère les supports et matériaux photosensibles comme des matériaux vivants, subjectifs, similaires à une mémoire humaine avec laquelle il devient possible de dialoguer.
 Mon travail tend à tisser des liens possibles entre surface et profondeur.

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Photographe sensible aux histoires industrielles, à l’aménagement du territoire et aux questions écologiques. Son parcours professionnel lié aux sciences médicales influence fortement sa pratique et ses rendus photographiques.

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Diplômé d’un DNSEP à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts en Design Graphique, j’axe mon travail autour de l’identité visuelle, l’édition et les pratiques numériques. Portant également beaucoup d’attention à la typographie, j’expérimente le dessin de caractères au sein de mes projets, avec pour motivation la recherche de nouvelles formes typographiques.

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Photographe sans caméra, Guénaëlle de Carbonnières utilise principalement des procédés analogiques pour interroger la mémoire collective, en se questionnant sur les biais et processus à l’œuvre dans sa construction.

Attentive aux points de bascule de notre monde et à ses fragilités (luttes collectives, dérèglements climatiques, conflits géopolitiques), elle fait cohabiter des lieux et des époques de façon à réinterroger le passé et à construire une archive de nos mémoires futures.

Son travail est représenté par les galeries Binome à Paris et Françoise Besson à Lyon.

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Artiste polytechnicien, Jean-Pierre Olinger utilise différents médiums artistiques, depuis les techniques du corps, danse, théâtre, performance, jusqu’aux arts visuels, peinture, taille douce. Il porte toute son attention à l’aléatoire, à l’étrange, et au foisonnement. Son travail de plasticien prend sa source dans les techniques traditionnelles de la peinture à l’huile et questionne l’identité. Il aime avant tout fédérer des énergies autour de projets de création ; c’est pourquoi après 22 ans de « Friche artistique » il restaure un ancien monastère du 13ème siècle afin d’en faire un lieu d’exposition qui ouvrira ses portes en 2026 à Blacé 69460. En 1998 il a fondé la compagnie Div’Art avec laquelle il travaille encore.

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Issue du monde de la scénographie, Jeanne Held déploie une pratique trans-média, articulée autour du dessin.
Portée par sa curiosité pour les sciences, elle s’interroge sur les relations d’hybridation et de possibles continuités entre le vivant et le minéral, sollicitant notre empathie pour les espèces sous-marines et intra-terrestres.
À rebours des tendances virtuelles, elle déploie un processus qu’elle effectue seule, dans la lenteur.
Abordant le dessin dans sa dimension spatiale, Jeanne révèle progressivement une image débordante de matérialité, éveillant notre envie de toucher le monde.

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Artiste français né en argentine, Jérôme Dupré la Tour puise ses racines dans le dessin avant d’évoluer vers les arts plastiques. Depuis 2010 à la friche Lamartine, il y cultive une pratique collective et transversale. À travers des œuvres mêlant photographie, sculpture et installations, il interroge notre rapport à l’histoire et à l’éphémère. Sa résidence à Chypre a nourri ConcatéNation, recherche explorant les notions d’identité et de territoire. Ancré dans l’échange, son travail interroge les liens entre mémoire, géographie et construction collective. Il fait partie de l’Astrolab.

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Evocations cosmiques, interpénétration des différents règnes, entre formes florales, animales et stellaires, les compositions de Lydie condensent une vitalité joyeuse quoique fragile. Une manière de traduire la sensation d’une interdépendance de chaque être dans un grand tout, en quête de cohérence. Depuis 2014, elle développe de courtes performances où elle manipule différents tableaux en déployant la narration d’un récit fictif ou biographique selon la tradition japonaise du kamishibaï. Elle a également créé, en 2024, un teatro lambe lambe, spectacle pour un.e spectateur.ice à la fois, d’origine brésilienne ; instant poétique intimiste. Ces dispositifs mobiles lui permettent d’aller à la rencontre de différents publics.

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Je travaille des images en dessin et en gravure. Ces deux techniques se nourrissent mutuellement et me permettent de creuser plus en profondeur dans mes recherches.
La photographie y tient une place importante. Elle est à la fois référence visuelle et matière. Elle me sert également à construire la plupart des images, à les préparer pour ensuite les transformer, puis les digérer par le dessin.
L’omniprésence des images au quotidien est une chose avec laquelle je compose en essayant d’en proposer d’autres, peut être plus denses. Avec l’idée de ralentir le regard.

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Issu d’un parcours visuel, Malo Lacroix trouve sa place dans le motion design, la performance vidéo et l’installation. Son goût pour la matière visuelle au rendu poussé est autant nourri par les faits sociaux actuels que l’esthétique du corps et de l’objet. Il a travaillé comme chef de projet pour le studio BK ainsi qu’à plusieurs avec le studio de production Nerf Optique. Malo opère aussi en Europe entre l’art visuel/numérique associé aux musiques électroniques : Musée Fabre à Montpellier, Martin Gropius Bau à Berlin, Forte festival au Portugal, Palais de Tokyo à Paris, De Brake Grond à Amsterdam, Nuits Sonores à Lyon…

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