Passage Éclair est l’atelier sérigraphie de la Friche Lamartine. C’est un atelier d’impression artisanale avec du matériel mutu­alisé : table d’impression, carrousel, bac de dégravage et consommables. Les membres du collectif sont illustrateurs, graphistes, éditeurs de zines, musiciens… Ils impriment à l’occasion des affiches, des t-shirts, des fanzines, pour leur production et pour les autres. L’atelier est ouvert, selon les disponibilités du collectif, à toute personne désirant être accompagnée pour l’impression de ses projets papiers ainsi que l’impression de t-shirts et autres textiles. Pour plus d’informations sur les conditions d’accès et tarifs de l’atelier, envoyez un mail !

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« Art is popcorn for the brain… »

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Sorte d’alchimiste picturale, Pauline Souchaud ne se contente pas d’appliquer des pigments, elle
les hybride par l’adjonction de résines a fin d’en changer la texture, le volume, la brillance. Par ce
procédé complexe, impliquant de nombreuses étapes qui successivement se nourrissent et
s’actionnent les unes les autres, elle cherche à s’extraire de la vision 2D pour tendre vers le
volume, la 3D, plus propice à la sédimentation, à la déconstruction et à l’exploration. En plongeant notre regard dans certaines de ses compositions artistiques constituées de plaques de verres peintes et superposées, comment ne pas tisser un parallèle avec la plastination, cette technique d’imprégnation polymérique qui permet d’observer par transparence les tissus biologiques ?
En cherchant à induire ou accélérer des processus « naturels » Pauline Souchaud fait émerger de
ses œuvres une réalité à la fois miraculeuse et poétique.
Si une composition ne trouve sa justification qu’à son identifiabilité alors, qu’en est-il des images
scintigraphiques ? Sont-elles abstraites uniquement pour ceux qui ne sauraient en décrypter le
sens ? Passionnée par l’imagerie scientifique, à l’instar de cet atlas d’histologie dont elle ne saurait se départir, Pauline Souchaud utilise la peinture, les pigments, comme une scientifique utiliserait des réactifs. Elle manipule la matière colorée comme s’il s’agissait de fluides organiques dont elle chercherait à révéler à la fois la structure et la dimension fonctionnelle.
Exploratrice de paysages intérieurs aux con fins de l’in finiment petit comme de l’immensément
grand, pour Pauline Souchaud il n’est pas d’abstraction pure, tôt ou tard tout nous ramène à la
forme. Que le support utilisé soit une toile, une plaque de verre transparente, translucide ou
opaque, ses œuvres semblent mouvantes, jaillissantes de couleurs ; sorte de philharmonie
picturale où s’harmonisent à la perfection moments d’emphase et de retenue.
Pour Henri Michaux « la peinture s’installe dans l’insuffisance des mots » et c’est bien cette
insuffisance à laquelle Pauline Souchaud pallie au travers d’une série d’œuvres tout à la fois
vibrantes de vie et dotées d’un incontestable pouvoir hypnotique.
Texte Alexis Tourn, Galerie NörKa

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Je suis photographe documentaire, je privilégie un travail à caractère social et humanitaire.

Je m’intéresse à « l’autre monde » depuis près de quarante ans. Mes premières rencontres avec les acteurs de l’aide internationale remontent au début des années 80 en Amérique Centrale. L’Asie du Sud-Est, l’Afrique de l’Est, l’Amérique Latine et plus récemment les Balkans ou l’Europe Centrale sont autant de régions où j’essaye d’exprimer mon émotion. Je ne me définis pas comme photographe de presse, je préfère me présenter comme un acteur, parmi tant d’autres, de la solidarité internationale. Mon travail photographique n’est pas une finalité en soi, mais un outil pour combattre les haines de l’autre et sensibiliser les opinions.

Depuis presque deux ans, j’ai rejoint l’équipe de l’Astrolab avec qui je retrouve la pratique du tirage argentique, mais aussi la découverte des techniques anciennes.

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Je travaille principalement l’argile, qui est vivante et garde en mémoire tous les gestes qui la mettent en forme. Elle est gorgée d’air et d’eau, comme un corps mou, sans os. Étirée en fines plaques, elle a la texture d’une peau, pleine de grains, elle plisse, craque, se déchire lorsque je la malmène. En modelant dans le frais avec le poids de la terre, dans une lutte pour faire tenir les formes debout, je flirte avec l’accident, la possibilité de chute. J’apprivoise la perte de contrôle en jouant avec ce qui me dépasse et amène les formes à des endroits inattendus, où elles prennent leur autonomie. Révéler le processus de fabrication des pièces a une importance particulière. A la surface, laissée brute et accidentée par les mains et les outils, on peut lire les différents gestes et étapes qui ont abouti à la forme. En laissant les pièces béantes, j’invite le regard à s’immiscer à l’intérieur de ces corps nouveaux.

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Rémy Watrigant est réalisateur audiovisuel. Il intervient sur la réalisation et la production de films documentaires, de reportages, de clips, de films hybrides et de création.
Il est aussi musicien pour le spectacle vivant (théâtre, danse et arts de rue) et travaille avec différentes compagnies de la région. Il compose la musique et l’univers sonore des spectacles qu’il accompagne le plus souvent d’une guitare électrique.

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Sabine est scénographe - plasticienne pour la scène formée à l’ENSAAMA Oliver De Serres et à Concordia University de Montréal. Elle réside au sein de l’atelier scénographie de la Friche Lamartine avec Clémentine Cadoret et Clémentine Lorrain. Elle travaille régulièrement avec les compagnies Le Lien théâtre, La compagnie du Sabir et La compagnie Waaldé autour de thèmes d’actualité de nos sociétés à travers des auteurs contemporains tels que les lyonnais Simon Grangeat et Matheo Alephis. Sabine aime animer des ateliers en éducation artistique et culturelle auprès de jeunes enfants et de personnes âgées, au sein d’écoles, de centre de loisirs ou d’Ephad

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Née en 1993 à Levallois-Perret, Sirine Majdi-Vichot vit et travaille à Lyon.
Issue d’une formation littéraire, elle s’est formée en autodidacte à la photographie et en développe une pratique professionnelle depuis 2023. Dans son travail, les images dialoguent avec l’écriture au sein de formes proches du témoignage et du journal intime. Elle y explore principalement les questions relatives à l’intimité, à la mémoire et à la construction de soi.

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Inspirés de musiques sud-américaines et tropicales, les 7 illuminés de SopaLoca épicent leur répertoire d’influences variées. L’ensemble réorchestre cumbias, rumbas, dansons, salsas… et les agrémente de courants musicaux insolites (reggaeton, hip-hop, rock, disco, etc…). Ponctuée de chorégraphies décalées et teintée de situations burlesques, la formule acoustique et mobile de SopaLoca fédère les foules dans une ambiance légère et festive. La mobilité de sa formation favorise un jeu complice et dynamique, et lui permet d’aller à la rencontre du public et de s’approprier l’espace public.

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Tambour Battant est un atelier d’impression riso installé dans l’atelier de sérigraphie. À mi-chemin entre l’impression numérique et la sérigraphie, la riso permet d’obtenir des images à l’esthétique texturée et aux couleurs saturées. À partir du duplicopieur, Loriane Bouhier imprime des affiches pour des associations, des micro-éditions d’illustrateur.ices ou ses propres images.

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